La pause déjeuner 12/14 étant inextensible, mon allure de course à pied devenant avec l’age de plus en plus lente, il faut bien se rendre à l’évidence : Si je veux pouvoir profiter de quelques belles sorties D+ à la mi-journée, il va falloir raccourcir les parcours. C’est ce que j’ai fait ce vendredi 21 Novembre. Au lieu de partir du stade Bachelard, je me suis rapproché du « Rocher de Comboire » afin de gagner quelques minutes précieuses..Minutes que je préfère utiliser à flâner au sommet de ce joli promontoire, au lieu de me stresser pour rentrer avant le couperet fatidique des 14 heures. Ce midi le temps ressemblait plus à un début de printemps, ou un début d’automne alors je n’avais pas envie d’aller tourner en rond. Il faut dire que par ici on est quand même bien gâté, alors pourquoi se priver? Le départ de ce tour longe la digue du Drac avec ce passage de « rapides », qui nous rappelle ici que, même si aujourd’hui maîtrisé, le Drac est avant tout un « torrent », et qu’il a par le passé fait bien souvent des victimes par ses crues rapides et imprévisibles. Mais prenons un peu de hauteur en direction du sud avec une belle vue sur le massif de l’Oisans à ma droite, et le point sommital de cette sortie sur ma gauche : Dans le retro, la ville de Grenoble qui semble déjà si loin… Me voila maintenant face au Vercors dans cette longue montée régulière et sans ombres, « le chemin de cimentiers » : Et oui, du Rocher de Comboire ont été extrait des tonnes de calcaire. Vers 1840 sur 60 usines de ciment en France, 30 se situaient dans l’agglomération grenobloise..Il faut dire que les connaissances en la matière d’un certain Louis Vicat, y sont pour quelque chose.
Maintenant me voici dans le dur!! Direction le sommet du rocher. Là je ne peux que marcher…La pente est trop raide pour moi, mais du coup l’arrivée au sommet est assez rapide, et la récompense est au rendez vous! « 5 minutes d’arrêt, tout le monde descend »! Voila ces minutes tant attendu qui justifient au combien ce parcours raccourci. Moi.. J’aime prendre mon temps. Le chrono peut bien filer sans moi, je ne le rattraperais pas! Je sais que dans moins d’une heure je retrouverais ma chaise, mon bureau, mon écran, alors je prends ma Dose de Trail, et mes yeux parcourent les 360° qui s’offrent à eux. Il est temps de reprendre le chemin de la descente, apres avoir rejoint une autre particularité de ce rocher : Son Fort Magnifique ouvrage d’art de 1884 construit, bien sur, avec le ciment du Rocher! Pour finir, je profite d’un joli chemin en sous bois, avec de belles couleurs d’automne. J’ai du mal, à ce moment là, à réaliser que sous mes pieds des kilomètres de galeries (aujourd’hui condamnées) gardent à jamais le témoignage du temps passée. Vous ne me croyez pas? Alors cliqué sur ce chemin pour voir ce qui se passe dessous : Alors, si en venant courir par ici vous entendez l’echo de vos pas, vous saurez maintenant pourquoi 😉
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