Mes chers fidèles lecteurs.
En ce lundi de Pâques, ma sortie a plutôt ressemblé à celle d’un vendredi saint….
En effet, ce matin le temps était humide et brumeux, plutôt triste, et j’avais dans l’idée d’aller tester mes nouvelles baskets sans but précis.
Dieu allait guider mes pas….
Le départ était donné vers 8h00 pour une montée sur la colline comme à l’accoutumée.
Je ne sais ce qu’il m’a prit, mais a une intersection, j’ai pris un autre chemin. Celui ci menait a un emplacement de coupe de bois, rien de bien exceptionnel, le chemin se poursuivait alors en un joli single montant en sous bois.
Plus je montais, plus ce single paradisiaque devenais pentu et escarpé, pour finir par se transformer en un vrai chemin de croix!
Pourquoi alors pensé au vendredi saint me direz vous?
Et bien j’avais pris le départ en short court et j’ai beaucoup pensé à un certain Jésus lorsque je me suis fait flageller durant plusieurs kilomètres par des centaines de Riscus aculeatus (Faux houx).
chaque pointe de ces milliers de feuilles étant aiguisées comme des lames de couteaux.
J’ai continué à grimper pensant rejoindre un sentier..Certains passages étaient bien scabreux, boueux..je me suis alors muni d’un bâton..Tel un pèlerin. (Blasphème! C’etait plutôt pour éviter les faux pas…).
Enfin, arrivé à 30′ depuis mon départ et le single n’en n’étant plus un, je me rendait à l’évidence :
J’étais en train de me perdre à seulement quelques centaines de mètres de dénivelé au dessus de chez moi…
Avant de ne pas perdre définitivement mon chemin parcouru jusqu’ici, je pris alors la sage décision de faire demi-tour.
Tel la brebis égarée, je me suis dis que Dieu qui m’avait emmené ici me remettra bien sur le bon chemin.
Montée, ça se fait toujours, mais descendre dans la boue, les faux houx, c’est pas l’exercice le plus facile. j’ai par plusieurs fois du m’agripper aux peu de branches non piquantes qui jalonnaient mon parcours, et chevaucher des arbres couchés, en me demandant si j’étais sur le même tracé que l’aller…
Oh miracle!
Je retrouvais enfin avec soulagement le sentier qui m’avait amener dans ce calvaire, et pu enfin retrouvé mes chemins habituels.
Mon retour se finissait par la croix du Pâtre (ou j’aurais pu m’agenouiller),
et l’église du village, ou j’aurais pu aller bruler un cierge si la porte n’avait pas été fermée 😉
Une sortie qui se termine plutôt bien. Allez..je vous fait une confession : Je m’étais déjà perdu il y a quelques années pratiquement au même endroit et j’avais pourtant juré promis de ne pas me faire une nouvelle fois prendre au piège.
Voila ce que c’est de vouloir sortir du troupeau..Que cela me serve de leçon.
Promis…Je ne céderais plus à la tentation. 🙂
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