Apres le coup de chaud de jeudi midi avec Lamiricoré sur la digue et sans casquette, les températures estivales étant toujours de rigueur pour ce vendredi, je me suis dis qu’avec 29°c, ça valait le coup d’aller voir si le Désert Jean-jacques Rousseau avait réouvert ses portes. Car c’est bien ici qu’il faut venir pour ce rafraîchir. Ce passage coincé entre deux falaises ne laisse en effet entrer que tres peu de soleil.
Mais avant toute chose, il faut grimper pour bénéficier de cette climatisation naturelle.
A mon départ j’ai l’impression d’être un coureur VIP..Comme si on attendait ma venue, ce passage bien accueillant semble avoir ete tracé juste pour moi 😉
La chaleur à midi étant à son maximum, je choisi de prendre un itinéraire que j’utilise peu, mais beaucoup plus ombragé qu’a l’accoutumé. De beaux singles, qui grimpent..Mais pas mal d’intersections et on peut vite se tromper.
Mais malgré mon âge avancé, ma mémoire est encore bonne et même avec la végétation luxuriante à cette période, je me retrouve comme prévu au Pré Faure (air de picnic)
Je vais maintenant prendre la direction du Desert JJ Rousseau. Mais pourquoi « Desert J.J. Rousseau » (dont on fête cette année les 300 ans). Et bien tout simplement parce que c’est ici qu’il venait durant son séjour à Grenoble pour herboriser :
« Le plaisir d’aller dans un désert chercher de nouvelles plantes couvre celui d’échapper à mes persécuteurs et, parvenu dans des lieux où je ne vois nulles traces d’hommes, je respire plus à mon aise comme dans un asile où leur haine ne me poursuit plus. »
Les Rêveries du promeneur solitaire, Jean-Jacques Rousseau.
Voila bien résumer l’atmosphère ressenti dans ce lieu….La porte est ouverte 🙂
Mon dernier passage ici date de
novembre 2011 avant la fermeture hivernale.
Plus je m’enfonce dans le désert, plus la fraîcheur se fait sentir, quel plaisir de courir au milieu de cette végétation qui s’élance vers le ciel à la recherche de la lumiére .
La falaise est à ma droite ici :
Pris du même endroit, un autre chemin (que je prendrai au retour) se situe contre la falaise gauche sur la photo si après :
ça vous donne une idée de la largeur de ce passage creusé durant l’ère glaciaire.
Je croiserai un coureur venu certainement chercher la même chose que moi : la fraicheur, mais aussi le calme de cet endroit hors du temps.
Je continue une partie de mon chemin jusqu’aux airs de picnic nouvellement aménagés et m’engage dans un single en bord de ruisseau, mais l’herbe ici n’a pas été coupée..J’aime pas beaucoup ça, car à cette période , les tiques sont nombreux et je suis en short…Il faut ce méfier de ces petites bêtes qui peuvent transmettre une maladie dangeureuse pour l’homme, appelé « maladie de Lyme ».
Timothée Nalet avait fait un billet à ce sujet. La chaîne Arte à diffusé recensement un reportage à revoir dans les 7 jours
ici. Alors soyez vigilant..
Voila pour cette sortie à mon rythme, où je me suis retrouvé avec moi même.
Le plaisir de courir tout simplement…. en harmonie avec la nature.
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